24ème titre mondial pour Antoine Albeau,
Sarah Quita championne du monde slalom,
Antoine Albeau et Delphine Cousin vainqueurs sur l’étape à Nouméa (PWA)

A retenir :

  • La France domine le slalom mondial windsurf : 4 médailles mondiales pour les Français en windsurf
  • Antoine Albeau, vainqueur de l’étape et champion du monde slalom PWA
  • Delphine Cousin, vainqueur de l’étape et vice-championne du monde slalom PWA
  • Pierre et Marion Mortefon 3ème tous les deux sur l’étape et au classement mondial slalom PWA
  • Lilou Granier et Basile Jacquin : 1er Calédonien sur l’étape et au classement mondial slalom PWA
  • Thomas Goyard (FR856), 3ème du Aircalin Foil Challenge
  • Ils ont dit : Cousin, Albeau, Offringa, Goyard, Granier, Jacquin, Erdil, Didier Flamme manager de l’équipe de Fce

Après six jours de compétition sur la Airwaves Nouméa Dream Cup, Antoine Albeau (FRA92) et Delphine Cousin (FRA775) remportent la compétition. Ces deux riders Français membres de l’Equipe de France de Funboard remportent ainsi la dernière étape de la coupe du monde de slalom PWA. Au classement annuel slalom PWA, le géant Albeau s’impose en grand champion du monde et chez les femmes, c’est Sarah-Quita Offringa qui s’offre son 4ème titre mondial slalom.

Côté foil, l’Argentin Gonzalo Costa Hoevel (ARG4) remporte la Aircalin Foil Challenge après avoir dominé la compétition. Les Calédoniens ont quant à eux, brillé sur ce nouveau support comme Thomas Goyard (FRA856) 2ème, Nicolas Goyard (FRA465) 4ème ou Benjamin Tillier (NC39) 6ème.

La championne du monde slalom PWA 2017 n’est autre que la Caribéenne Sarah-Quita Offringa (ARU91) une fois encore ! 14 fois championne du monde, dont 10 fois en Freestyle et 4 fois en slalom (2017, 2016, 2015, 2011), la jeune femme a une fois de plus excellé en la matière. « Je suis super contente de mon titre de championne du monde. Mais ça fait bizarre car j’ai été sacrée avant de venir ici suite une erreur qui a été faite dans le classement et j’ai appris qu’il y avait une erreur quelques semaines avant de venir ici. (…) J’ai pu voir les compétences de Lilou Granier. Elle est super forte ! Si elle continue à s’entraîner, elle sera une sérieuse concurrente ! C’est dommage pour Lena Erdil qui s’est fait mal au pied. Elle n’a pas pu défendre son titre. Marion Mortefon a super bien navigué aussi ! C’est bien parce que chez les femmes le niveau est monté. » A Nouméa, après un début de semaine irrégulier, elle termine finalement 2ème.

Sur l’étape, Delphine Cousin la grande gagnante, a été la plus régulière avec cinq manches où elle termine en tête. « Je suis super contente ! L’objectif est rempli. Je savais un peu que pour le titre mondial c’était compliqué. (…) Et bravo à Sarah ! » s’enthousiasme Delphine. A croire que le plan d’eau calédonien lui réussit bien, puisqu’elle avait déjà remporté l’étape en 2015. Au classement général slalom PWA, Delphine remonte de deux places et s’offre ainsi l’argent ! La vice-championne de la catégorie prend de fait la place occupée provisoirement par la Turque Lena Erdil (TUR33) avant l’étape nouméenne. Lena réalise une contre-performance ici (4ème au classement mondial et sur l’étape). La Bretonne déjà triple championne du monde slalom (2014, 2013, 2012 Youth), ajoute ainsi une 2ème place mondiale à son palmarès.

Le podium Femme de la Airwaves Nouméa Dream Cup 

Le podium Femme de la Airwaves Nouméa Dream Cup

Belle surprise pour la fratrie Mortefon, qui s’habille tout de bronze ! Les 2 Français briguent en effet les 3èmes places au classement mondial et sur l’étape, respectivement dans leur catégorie homme et femme. Marion était 5ème au mondial en arrivant à Nouméa, mais c’était sans compter sa persévérance et sa régularité sur le caillou (2 manches de 3ème, 3 de 4ème, une de 5ème). « Le plan d’eau ici n’est pas facile. (…) Et puis le niveau des filles était très serré ! Physiquement c’est fatiguant, les muscles sont constamment sollicités. Je suis super contente d’être 3ème ici au classement mondial c’est la première fois ! Au début de la semaine ça n’était pas gagné mais je me suis accrochée, je n’ai rien lâché » soutient Marion.

Pierre Mortefon (F14), habitué aux podiums, était quant à lui à la bagarre avec l’Anglais William Ross (GBR83) en débarquant sur la Grande Terre. « Les trois dernières années j’étais sur le podium. En 2015 j’étais même exæquo avec Antoine Albeau pour la 1ère place, mais j’étais le mauvais exæquo et c’est Antoine qui a été sacré. Mon objectif était de gagner ici. Je suis content de finir comme ça, même si la journée d’attente du vent n’a pas été facile à gérer. Finalement c’est bien que l’on n’ait pas couru aujourd’hui car c’était risqué (rires). C’est cool, on ramène 2 médailles mondiales à la maison avec Marion » précise Pierre. William Ross de son côté, termine 8ème à Nouméa et descend ainsi au pied du podium au classement annuel.

Le Géant Albeau (FR192) inscrit de fait un 24ème titre mondial à son palmarès ! « En réalité, depuis hier je savais que j’étais champion du monde vu les conditions météo d’aujourd’hui. Je ne voulais pas trop le dire mais j’étais super content. (…) C’est d’ailleurs l’une des plus grosses épreuves que l’on court. On a vraiment bataillé avec Matteo Iachino, ce n’était pas gagné du tout. Finalement ça s’est bien déroulé pour moi, et je suis ravi. Pour le classement général mondial, on était à quelques points avec Pierre Mortefon et Matteo Iachino. Du coup là encore j’étais un peu stressé. ». Matteo Iachino (ITA140) réalise une belle saison en conservant sa 2ème place au général mondial et sur l’étape.

 Le podium Hommes de la Airwaves Nouméa Dream Cup

Le podium Hommes de la Airwaves Nouméa Dream Cup

Côté foil, l’Argentin Gonzalo Costa Hoevel a survolé la discipline en remportant le Aircalin Foil Challenge après 9 manches dont deux courues autour de l’îlot Canard aujourd’hui. L’objectif était de taille ici car la discipline sera inscrite au programme mondial de la PWA l’année prochaine. L’heure était au rodage. Cela a plutôt bien fonctionné pour le champion du monde calédonien en RSX : convertible 2017 (monotype de planche à voile) Thomas Goyard (FR856) qui monte sur la 3ème marche du podium ! « C’est trop cool d’être sur le podium en foil. C’est la 1ère fois que je me frotte aux meilleurs. Le foil c’est un peu la formule 1 des mers. (…) En slalom, c’était une 1ère pour moi à ce niveau-là. Je suis content car sur une manche j’ai fini dans les 16ers. » confirme Thomas. La performance de Nicolas Goyard, 2ème hier, est à saluer également. Suite à deux mauvaises courses aujourd’hui, il termine à la 5ème place. Le podium est complété par Maciek Rutowski (POL23).

 Le podium du Air Calédonie Foil Challenge

Le podium du Air Calédonie Foil Challenge

Chez les Calédoniens, Lilou Granier termine 1ère féminine sur l’étape et au classement mondial. « C’était super bien. Mon objectif était d’être dans le top 5. Hier j’ai failli me faire renverser du coup j’ai perdu des places. C’est chouette de se battre avec les filles. Elles ont un bon gros niveau ! ». A 17 ans, Lilou, déjà championne du monde -21 ans sur le circuit IFCA, confirme son ambition.

Basile Jacquin est quant à lui 22ème au niveau mondial et le 1er Calédonien homme sur cette compétition. « Je suis content car j’ai fait une manche de 4. Ça n’est qu’une manche mais quand même ! Il y a des choses à améliorer mais c’était aussi ma première. » précise Basile.

Une semaine agitée

Ces six jours de compétition dans la baie de l’Anse Vata a permis de départager les 80 riders engagés sur l’étape et de surcroît, au classement mondial PWA. La compétition a été rude d’autant que le vent s’est fait irrégulier sur la fin de la semaine : une dizaine de nœuds, orienté Nord-Est. La direction de course a pu lancer au total sept manches pour les hommes et huit chez les femmes en slalom, en alternance avec neuf manches de foil.

Ils ont dit :

Didier Flamme, manager de l’équipe de France de Funboard :

« Je suis super fier. Quatre podiums au classement mondial, c’est super. Je vais pleurer je crois. C’est un aboutissement de 10 ans de travail avec des soutiens, et des non soutiens. C’est un gros travail de structuration. Je remercie beaucoup Stéphane Krause, Julien Magurno, et David Lanier pour la météo. Aussi merci beaucoup à toute l’équipe de Kiné. C’est pour moi une grosse satisfaction. Je suis content aussi pour Julien Quentel qui termine 6ème. Pascal Toselli qui était sorti de l’équipe de France revient sur le devant de la scène. »

Sarah-Quita Offringa, championne du monde slalom PWA, et 2ème de la Airwaves :

« Je suis super contente de mon titre de championne du monde. Mais ça fait bizarre car j’ai été sacrée avant de venir ici suite à une erreur qui a été faite dans le classement et j’ai appris qu’il y avait une erreur quelques semaines avant de venir ici. Il a fallu que je revienne en mode compétition et ça n’était pas facile. Je n’avais pas forcément le bon matériel et du coup j’avais pas tellement confiance en moi. Et quand tu n’as pas confiance en toi, c’est très dur. C’est pour cela que j’ai été irrégulière au début de la semaine. Mais comme je suis super compétitive, je suis revenue dans le match. J’étais super contente d’être ici. J’ai pu voir les compétences de Lilou Granier. Elle est super forte ! Si elle continue à s’entraîner, elle sera une sérieuse concurrente ! C’est dommage pour Lena Erdil qui s’est fait mal au pied. Elle n’a pas pu défendre son titre. Marion Mortefon a super bien navigué aussi ! C’est bien parce que chez les femmes le niveau est monté »

Delphine Cousin, vice-championne du monde slalom PWA, et vainqueur de la Airwaves :

« Je suis super contente ! L’objectif est rempli. Je savais un peu que pour le titre c’était compliqué. Après j’ai fait ce que j’avais à faire et ça n’avait pas forcément bien commencé car j’avais cassé du matériel en Corée. Je suis super contente de ma place ici et au classement mondial. Et bravo à Sarah ! »

Marion Mortefon, 3ème au classement mondial slalom PWA, et 3ème de la Airwaves :

« Le plan d’eau ici n’est pas facile. Avec le clapot, il faut du matériel spécifique. Et puis le niveau des filles était très serré ! Physiquement c’est fatiguant, les muscles sont constamment sollicités. Je suis super contente d’être 3ème ici au classement mondial c’est la première fois ! Au début de la semaine ça n’était pas gagné mais je me suis accrochée, je n’ai rien lâché »

Pierre Mortefon, 3ème au classement mondial slalom PWA, et 3ème de la Airwaves :

« Les trois dernières années j’étais sur le podium. En 2015 j’étais même exæquo avec Antoine Albeau pour la 1ère place, mais j’étais le mauvais exæquo et c’est Antoine qui a été sacré. Mon objectif était de gagner ici. Je suis content de finir comme ça, même si la journée d’attente du vent n’a pas été facile à gérer. Finalement c’est bien que l’on n’ait pas couru aujourd’hui car c’était risqué (rires). C’est cool, on ramène 2 médailles mondiales à la maison avec Marion »

Antoine Albeau, champion du monde slalom PWA, et vainqueur de la Airwaves » :

« En réalité, depuis hier je savais que j’étais champion du monde vu les conditions météo d’aujourd’hui. Je ne voulais pas trop le dire mais j’étais super content. J’étais quand même un peu stressé car il y a deux ans, j’avais eu de la casse matérielle. Comme quoi, tout peut arriver sur une épreuve. C’était une super édition ici. C’est d’ailleurs l’une des plus grosses épreuves que l’on court. On a vraiment bataillé avec Matteo Iachino, ce n’était pas gagné du tout. Finalement ça s’est bien déroulé pour moi, et je suis ravi. Pour le classement général mondial, on était à quelques points avec Pierre Mortefon et Matteo Iachino. Du coup là encore j’étais un peu stressé. »

Thomas Goyard, 2ème en foil et 31ème sur la Airwaves :

« C’est trop cool d’être sur le podium en foil. C’est la 1ère fois que je me frotte aux meilleurs. Le foil c’est un peu la formule 1 des mers. Le matériel est aussi très important. C’est 50-50 le bonhomme et le matériel finalement. En slalom, c’était une 1ère pour moi à ce niveau-là. Je suis content car sur une manche j’ai fini dans les 16ers. »

Nicolas Goyard, 5ème en foil, 41ème au classement mondial PWA et, 24ème sur la Airwaves :

« C’est dur physiquement de gérer le foil et le slalom sur une même compétition. Je suis descendu du podium car ne j’avais pas le bon matériel pour du petit temps. Après, dans du vent fort, j’ai su montrer que j’étais à la hauteur. Je suis un peu déçu de cette place en foil. J’aurai pu mieux faire. C’est important de savoir tactiquer mais cela ne fait pas tout. Gonzalo est extrêmement fort ! »

Lilou Granier, 1ère Calédonienne Airwaves et mondiale, 5ème sur la Airwaves :

« C’était super bien. Mon objectif était d’être dans le top 5. Hier j’ai failli me faire renverser du coup j’ai perdu des places. C’est chouette de se battre avec les filles. Elles ont un bon gros niveau ! »

Basile Jacquin, 1er Calédonien Airwaves, 22ème mondial et, 16 ème sur la Airwaves :

« Je suis content car j’ai fait une manche de 4. Ça n’est qu’une manche mais quand même ! Il y a des choses à améliorer mais c’était aussi ma première. »

Lena Erdil, 4ème mondiale et 4ème sur la Airwaves :

« Je me suis blessée à la cheville le 3ème jour. C’était très compliqué pour moi, d’autant que c’est la première fois que je me fais mal comme ça. Après c’est la vie, ça fait partie du sport et c’est déjà bien que je finisse 4ème ! »

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